La place des entreprises dans la dimension économique du sport en France est croissante tant du côté de l’offre (activité économique) que de la demande (marché du sport).

Une analyse détaillée de l’offre de sport^[1], appréhendée en termes économiques, c’est-à-dire comme l’offre de biens ou services marchands par des producteurs, des distributeurs ou des prestataires opérant en France, recense près de 45.000 entreprises engagées dans la « filière sport » (1,5% du secteur marchand non agricole). Cette même filière génère 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires (une progression de +130% entre 1996 et 2007) et rassemble près de 108.000 salariés (+66% entre 1996 et 2007).

La filière sport a enregistré  une progression du nombre de ses entreprises de 2,8% l’an entre 1996 et 2004 et de 5,0% l’an entre 2005 et 2007.

Le tissu économique de la filière est composé à hauteur de 91,5% de TPE (Très Petites Entreprises, 0 à 9 salariés), et de 8,4% de PME (Petites et Moyennes Entreprises, 10-249 salariés).

Ce tissu est constitué pour moitié d’entreprises spécialisées dans le commerce de détail d’articles de sport et de loisir. Entre 1996 et 2007, la part de ce dernier dans la filière en termes d’entreprise s’est toutefois considérablement réduit, passant de 66% à 50%. A contrario, celle des « autres activités sportives », liées entre autres à l’organisation et au développement des manifestations sportives s’est fortement accrue sur la même période (+20,2 points).

Par ailleurs, la filière sport fait preuve d’un dynamisme certain au vu des créations d’entreprise : les créations pures et reprises d’entreprise ont augmenté deux fois plus vite que celles du secteur marchand non agricole entre 1996 et 2005 (43% contre 21%).